Habitats et territoires

retour à la page équipe RHAdAMANTE

Décliné en quatre axes de recherche, ce thème permet d’exploiter les données issues des programmes de terrain et de mettre en débat un certain nombre de concepts jusqu’alors considérés comme acquis dans ces domaines.

L'axe 1.1. "L’habitation : architecture et fonctions" (coord. A. Dardenay et M.-L. Laharie) est destiné à redéfinir une composante centrale des sociétés anciennes : l’habitation. L’archéologie du bâti est envisagée sur le temps long, afin de mettre en évidence des phénomènes de permanences ou des dynamiques. L’analyse du mobilier et des décors permet d’appréhender au mieux la dimension plurifonctionnelle des espaces. Ces recherches s’insèrent dans des problématiques sociales et anthropologiques, en étudiant notamment l’articulation entre la vie domestique et les activités artisanales et religieuses.

L'axe 1.2. "Les agglomérations" (coord. Ph. Gardes, P. Péfau) aborde trois grandes problématiques. Il s’agit d’abord de mieux identifier le phénomène, de même que les expériences et les rythmes en dents de scie qui le caractérisent sur la longue durée. Au-delà, la question de la définition même du fait urbain est réinterrogée à la lumière des fouilles récentes. Enfin, nous nous intéresserons concrètement aux principes d’organisation des agglomérations. Ces problématiques se nourriront, entre autres, des principales fouilles menées par l’équipe (Labastide-Monréjeau, PCR Pays de Gannat, Roquelaure, Vieille-Toulouse, La Silla del Papa…) et du défi-clé Occitanie Sciences du Passé "Occidunum" obtenu en 2022.

L'axe 1.3. "Les espaces fortifiés" (coord. Ph. Gardes) prend le relais du précédent programme quinquennal. Les résultats obtenus permettent aujourd’hui d’approfondir les recherches dans deux directions principales : la caractérisation fonctionnelle des sites et l’étude architecturale des systèmes de défense et d’accès.

L'axe 1.4. "Paysages, terroirs et territoires" (coord. Fl.-A. Auxerre-Géron, Fl. Couderc) met l'accent sur les approches sur le temps long afin d’appréhender l’évolution des modes d’organisation des territoires et de gestion du paysage par les sociétés anciennes. Les apports récents issus des études paléoenvironnementales et des relations inter-sites se multipliant, nous disposons aujourd’hui de contextes propices à de telles approches, dans le sud de la France, le Massif Central ou encore en péninsule Ibérique.